La Petoufette, ma fille de 4 ans, me répétait depuis un mois : « Maman, tu t’occupes pas de moi… »
Ami lecteur, comprends ma culpabilité de maman accaparée par son petit Prince, jeune ado autiste de 14 ans avec qui je passe le plus clair de mon temps, négligeant l’autre chair de ma chair, ma fille.
Mais ça, c’était en 2014. En 2015, ça va changer !
Dans la tête du Petit Prince… mon déni, sa parole, nos solutions
Le Petit Prince a dit : « Je ne comprends pas ce qui est écrit, ça n’a pas de sens pour moi, je ne comprends pas les énoncés, les textes, je suis un boulet. »
Ouch.
Pourquoi on ne va jamais chez le médecin
Le Petit Prince A Dit, vers 13h : « T’as pas l’air bien… »
Ah ben t’as raison, je ne vais pas bien du tout du tout du tout. Mais j’ai la faculté de dire à chaque fois que je suis au bout du bout de mes limites et de me régénérer telle le Phoenix pour me retrouver fraiche et belle en moins de temps qu’il en faut pour le dire. Bon sauf que là, aujourd’hui, je suis au bout du bout de un-pas-de-plus-et-je-tombe-dans-le-gouffre-abyssal. Et si j’allais consulter mon bon docteur ?
Qu’est-ce qui remonte le moral ?
Le Petit Prince a Dit : « Maman, tu ris ? »
Non, je pleure mon Poussin. Mais je sais que tu as du mal à savoir ce qui m’arrive.
Nous ne sommes pas infaillibles, il y a des fois ou ça devient vraiment difficile de cacher notre peine… alors voici quelques petits trucs que j’avais trouvé pour m’auto-remonter le moral 😉
L’apprentissage des leçons, les essais ratés (partie 3) et la découverte de Kartable.fr
J’ai toujours les mêmes problèmes, avec Le Petit Prince, probablement dûs au fait que l’Ecole traditionnelle n’est pas adaptée à tous les enfants, et pas aux enfants comme mon fils. Peut-être certains autistes s’en sortent-ils mieux que d’autres, en tout cas pour Le Petit Prince, c’est dur. Mais il y a des « béquilles » qui peuvent faciliter les apprentissages :
Les difficultés des autistes – souvent un problème de conception plus que de capacité : un article de Temple Grandin
Voici un nouvel article de Temple Grandin qui a eu la générosité de m’accepter comme traductrice de ses textes en version française. Celui-ci est issu de la page d’accueil de son site templegrandin.com et au fil de ma traduction, je me suis absolument reconnue dans l’éducation peu « attendue » que j’ai donnée au Petit Prince et qui fait probablement beaucoup dans le fait qu’aujourd’hui, mon fils est un ado comme les autres avant de porter l’étiquette « autiste ». Le texte qui suit est la traduction de cet article :
Nouveaux regards sur la relation parent-enfant: la parentalité positive – Conférence de Catherine Dumonteil-Kremer
Suite aux Rencontres des Vendredis Intellos il y a quelques jours sur Toulouse, voici ma retranscription de l’intervention de Catherine Dumonteil-Kremer concernant la parentalité positive, qui m’a ouvert les yeux sur beaucoup de choses… vous savez, les choses qui sont si évidentes mais que vous avez vraiment besoin d’entendre… et bien les voilà.
Pourquoi être positif est-il si important ?
C’est bientôt Halloween, certains vont faire une petite fête, d’autres vont juste se gaver de bonbons, ou se déguiser, et si vous ne savez pas comment aborder le sujet avec votre enfant, j’avais écrit quelques pistes de réflexion ici. Cette année, je ne pense pas que nous allons vraiment faire quelque chose de spécial mais… je pense me souvenir longtemps de ces jours-ci !
Nous sommes des parents comme les autres !
Ce week-end, j’ai assisté à une série de conférences organisées par les Vendredi Intellos, qui avait pour thème « Nouveaux Regards sur l’Enfant ». Ces conférences traitaient de l’évolution du regard que nous portons sur l’enfant et notre enfant en particulier, depuis plusieurs décennies et étaient animées par des chercheurs, formateurs et psychologues. Avant de reprendre mes notes et de vous livrer mon compte-rendu de chacune de ces interventions, je voulais juste vous faire part de mon sentiment sur ces 2 jours car globalement je peux dire que nous, parents d’enfants extra-ordinaires, nos sommes juste des parents comme les autres .
SPECTRUM Alert : un protocole en cas d’échappement des enfants autistes à l’école
Tout comme les personnes atteintes d’Alzheimer, certains enfants autistes ont la fâcheuse manie d’échapper à la moindre baisse de surveillance pour aller courir près d’un ruisseau, aller plus près des voitures ou des chemins de fer ou des bois etc. Bref, ce n’est pas pour nous ennuyer qu’ils font ça, c’est juste parce qu’ils sont poussés par leur curiosité… au mépris de tous les dangers ! Et c’est bien ça le problème : les risques d’échappement existent bel et bien, et quand un enfant est intégré dans une école, il faut aussi que sur le lieu même de l’école des stratégies soient mises en place pour évider les drames et agir au plus vite si un enfant s’échappe. J’ai trouvé un article intéressant sur le Huffington Post qui est vraiment utile