Le Petit Prince a Dit : « J’aimais bien aller chez Valérie, quand elle me faisait faire des parcours sur les briques… »
Je ne compte plus le nombre d’années à amener toutes les semaines le Petit Prince chez Valérie la psychomotricienne. 8, 9 peut-être 10 ans finalement, je ne sais plus mais le résultat, mes amis, est époustouflant. Mon fils arrive à écrire, court comme un marathonien, fait du vélo, sait s’orienter dans l’espace et tout cela, c’est grâce à toutes les séances de psychomotricité.
prise en charge
Je n’aime pas les compte-rendus de bilans
Le Petit Prince a dit : « Et je dois venir, moi aussi ? »
Moi : « Et oui, c’est bien que tu soies là pour entendre ce que ça a donné, ton bilan en psychomotricité ! »
Youpie, un bilan. Encore un. Orthophonie, psychologie, psychomotricité, ORL, phoniatre, neurologie sans oublier le verdict du diagnostic d’autisme, je ne compte plus le nombre de bilans que mon fils a passés. Et hier, nous avions donc rendez-vous pour le compte-rendu de son bilan psychomoteur.
4 idées à retenir pour une prise en charge qui fonctionne
De tout ce que j’ai vu, lu ou entendu au sujet des prises en charge de l’autisme, c’est qu’il y a un point sur lequel tout le monde s’accorde : il faut une prise en charge pour aider la personne autiste. Mais alors sur le comment, le quand, les modalités, les opinions divergent ; pourtant, s’il n’y a que quatre choses à retenir, ce sont celles-ci :
Interview : la SEGPA raconté par un collégien

Le copain du Petit Prince : « Mais non, moi je suis plus avec les autres, je suis à la SEGPA maintenant ! »
Il m’a sciée, le pote du Petit Prince, samedi dernier quand je suis venue le chercher. Je pensais qu’il était encore dans la même classe mais non, il passe bien en 4ème, mais à la SEGPA, dont il fait partie depuis 2 trimestres déjà. L’occasion de voir la SEGPA INSIDE avec une interview d’un gamin de 13 ans bien dans ses pompes.
Il n’y a pas de méthode miracle !
Ça me rend triste de voir des parents s’évertuer à chercher partout une méthode miracle qui ferait disparaître l’autisme de leur enfant comme par enchantement, comme on croirait à une potion magique ou un gri-gri.
DOSSIER : préparer les rendez-vous avec des spécialistes ou non de l’autisme
Quand votre enfant va être amené à rentrer en contact avec des tiers adultes qui vont le prendre en charge, qu’ils soient spécialistes ou non de l’autisme, vous allez devoir rencontrer ces personnes, leur expliquer comment est votre enfant, son comportement, ces petites manies, ce qu’il aime ou non, etc.
Bilan de 10 années de psychanalyse sur mon enfant autiste
Le Petit Prince a Dit : » Alors on n’y va plus chez Mme X. ? »
Non, c’est fini mon chéri. On va voir une autre dame, une psychologue, elle va t’aider.
Cette question posée par mon fils quand il avait 10 ans (il en a 13 aujourd’hui) est la même qu’il m’a posée la semaine dernière, quand nous avons arrêté de voir la psychologue. Et maintenant, je peux faire un bilan de 10 années de psychanalyse, qui devaient aider mon fils autiste à progresser.
Guide d’aide à l’intégration des enfants autistes dans les écoles (partie 1)
Le Petit Prince a dit : « … et avec Maxime, on a joué au foot… »
Parce que, pour moi, c’est quand même mieux, quand c’est possible, qu’un enfant soit scolarisé dans une école plutôt que dans un établissement spécialisé, il faut quand même préparer un minimum le terrain avec l’école en question.
Pourquoi on a besoin des spécialistes de l’autisme
Le Petit Prince a dit : « Je veux arrêter de voir la psychologue »
Ou comment concilier les envies légitimes d’un enfant autiste avec la nécessité de l’aider.
Pourquoi les autistes doivent être scolarisés
Le Petit Prince a dit : » C’est vrai qu’on est tous égaux ? »
En France, certains sont moins égaux que d’autres, les autistes notamment.