La vie professionnelle chaotique du parent aidant – partie 2

vie professionnelle

Il y a quelques temps déjà, je vous racontais mon désarroi face au désastre de ma vie professionnelle qui avaient trouvé écho en plus d’un d’entre vous. Maintenant je voudrais vous montrer le revers de la médaille, qui contrairement à ce que l’on s’attend, n’est pas qu’un côté bêtement négatif.

Souvenez-vous : j’étais au bout du rouleau. Les relations avec mon « adoléchiant » de Petit Prince étaient compliquées, l’ambiance n’était pas au beau fixe du coup à la maison et je me noyais sous le poids de la culpabilité de ne pas ramener d’argent à la maison. Mais ça, comme dirait mon fils qui parodie les pubs, c’était avant.

Parfois, le fait de tomber bas permet de se mettre un coup de pied aux fesses qui nous fait décoller et nous propulse vers des cieux bien plus dégagés que ceux que l’on apercevait du fond de notre trou. J’ai eu cette sensation, en tout cas. Alors si jamais vous êtes parent aidant dans une situation professionnelle difficile – pardon pour le pléonasme – et que vraiment vous êtes au bout du rouleau, essayez de vous souvenir de ceci :

Je venais de plaquer ma seule source de revenu et unique client, quand le hasard total fait qu’un ami m’appelle pour venir le voir. Travailleur indépendant comme moi, il me propose de le rejoindre à son boulot. Au même moment, mes chers amis, le responsable du collectif de freelances dans lequel travaille cet ami me contacte via LinkedIn pour me rencontrer parce que mon profil l’intéresse… En deux semaines l’affaire était pliée : adieu le freelance toute seule dans mon canapé, welcome le co-working avec d’autres indépendants, avec à la clef de nouveaux clients, et pas qu’un seul.

Coup de bol ? Oui, évidemment. Mais une chose est certaine, j’étais prête aux changements. Je le sentais bien qu’il fallait que je me bouge pour trouver une solution plutôt que de me morfondre continuellement seule dans ma campagne. Et je sais aussi que saisir au vol des opportunités n’est pas chose facile, surtout quand on manque de confiance en soi, qu’on se sent nulle et incapable.

Sauf que : ces sentiments n’ont jamais permis de vous sortir de situation compliquées, pas vrai ? Et vous pensez sérieusement qu’avec TOUT ce que vous faites pour vos enfants et pour vous en sortir, vous êtes nul(le), que vous valez moins que les parents d’enfants non-autistes ? Allez, vous avez la réponse : NON, évidemment que non; vous avez en vous toutes les capacités pour vous sortir de situations qui sont bien moins compliquées que ce que vous vivez en famille au quotidien.

Votre seul tort, attendre le fameux coup de pied aux fesses, comme je l’ai attendu et qui est tombé du ciel tout seul. Mais croyez-moi, vous avez la capacité de changer, d’améliorer votre vie professionnelle, de la prendre en main, d’évoluer. N’attendez pas d’avoir creusé un trou si profond que vous ne voyez plus le ciel parce que là, il va vous falloir un sacré coup de pied pour en sortir…

 

4 réflexions sur “ La vie professionnelle chaotique du parent aidant – partie 2 ”

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