La voiture, le centre moteur de ma vie

autisme et transport pour les soins

Le petit Prince a dit : « Maman, elle te manque pas ton ancienne voiture ? »

Pourquoi, sans être matérialiste pour un sou, j’ai un attachement pour mes voitures.

Mon fils a été pris en charge dès l’âge de 3 ans en orthophonie, pédopsychiatrie, psychomotricité et toutes les semaines depuis 9 ans je vais chez les uns, chez les autres, je suis convoquée par l’école et maintenant le collège…

J’ai épuisé ma première bagnole, morte dans mes bras il y a plus d’un an après plus de 120 000 km de bons et loyaux services. Elle en a vue, des choses, au-delà des kilomètres ! Et maintenant ma nouvelle Titine reprend fièrement la suite.

Les voitures, c’est mes copines : elles m’ont vue rire, hurler de rage, pleurer sur mon volant de nombreuses fois. Essayer d’étouffer mes larmes aussi. Elles ont été mes amies de solitude, pendant que j’amenais mon fils, mutique dans son siège auto, à une énième une séance de soin.

Parfois, lasse du confort médiocre des salles d’attente, ayant épuisé tous leurs stocks de Elle et de Biba jamais renouvelés,  je préférais stocker mes fesses dans le douillet cocon de mon siège avant, quitte à faire un petit somme, avec la radio en fond sonore.

Bref, on dira ce qu’on voudra, mais quand on a un enfant autiste, ta meilleure amie, c’est ta bagnole !

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